Test - Tokyo Xtrem Racer:  Economie circulaire - Playscope (2025)

Quelques années avant les courses by night d’un Need For Speed Underground, Genki conviait déjà les possesseurs de Dreamcast à foncer pied au plancher sur un périphérique qui n’était pas limité à 50 Km/H. Ha c’était le bon temps ! Pour l’occasion on vous file un hybride test/premier aperçu que l’on ne manquera pas de compléter lors de l’arrivée de la version définitive. Attention peinture fraîche?

À peine les nostalgeeks ont-ils fini d’écraser une larmichette à l’occasion du jubilé de la Dreamcast, la dernière console 128bit de Sega partie trop vite (un achat resté en travers de la gorge), voilà que les développeurs du studio Genki livrent un nouveau volet de Tokyo Extreme Racer. Hasard du calendrier ou est-ce une façon de célébrer la mémoire de cette console “mal aimée” et pourtant si culte ? Ami Segamaniaque pardonnez ce raccourci, car à l’instar d’autres licences, la franchise Tokyo Highway Challenge est parvenue à survivre à la dame blanche de Sega. Ainsi elle a poussé le vice de s’offrir d’autres tours de périph’ sur PS2, sur Xbox360, sur PS3 et même sur GBA et sur PSP à l’occasion de Spin Off. Increvable ? Pas vraiment, car après le Wangan de la PlayStation 3 on est resté sans nouvelles de la “licence” pendant plus d’une quinzaine d’années. Une éternité dans la vie d’un gamer! À l’occasion de son retour, Tokyo Xtreme Racer s’offre une parution anticipée sur PC/Steam, et elle est vendue pour moins d’une trentaine d’euros. Alors arrivée précoce ou sortie de route annoncéepour un jeu au tarif attractif ? Pour en avoir le cœur net, le Segamaniaque n’a pas hésité à mettre la main au portefeuille dans l’espoir de s’offrir un remember!

Test - Tokyo Xtrem Racer: Economie circulaire - Playscope (1)

Vingt-cinq ans séparent ma découverte de Tokyo Highway Challenge sur Dreamcast et cette review de Tokyo Xtreme Racer. Dans mon cœur, c’était hier! Certes, le jeu de Genki était moins varié qu’un Metropolis Street Racer, moins réaliste qu’une Ferrari F355 Challenge ou moins fun qu’un Sega Rally 2, agaçant par ses collisions impitoyables c’était pourtant mon premier jeu de bagnoles sur Dreamcast. Paraîtrait que la première fois ne s’oublie pas… surtout quand il s’agit de foncer à tout vibure sur le périphérique Tokyoïte afin de se livrer à des courses de rue endiablées by night. En 2025, la formule n’a pas changé d’un iota. Il s’agit d’écumer le périph’ de la capitale nippone à la nuit tombée afin d’éclater les chronos ou records de vitesse sur certaines portions mais aussi pour défier les packs de pilotes puis leurs chefs à l’occasion de duels où l’on roule pied au plancheren esquivant la circulation. Pour remporter la confrontation, il n’y a pas de mystère. Il faut distancer le concurrent suffisamment longtemps en vidant progressivement sa jauge de SP (une sorte de barre de vie) ou en allant à son contact pour entamer davantage la jauge de combativité ou lui faire perdre de la vitesse en le poussant contre la glissière de sécurité. Zigzaguer à travers la circulation permet aussi de pousser l’adversaire à commettre une erreur, en le faisant entrer en collision avec un véhicule lambda, ce qui permet de prendre une courte avance. Pratique, mais loin d’être fréquent : hélas! Trop rarement faillible, l’Intelligence Artificielle qui contrôle les quelques 200 pilotes offre un challenge intense… et parfois frustrant. Notamment lorsqu’un concurrent contrôlé par l’IA, une fois distancé s’engage sur une autre bretelle du périphérique mettant fin prématurément au duel! Une sorte de Rage Quit bien frustrant!

Test - Tokyo Xtrem Racer: Economie circulaire - Playscope (2)

S’il s’agit de faire la course contre des gangs de pilotes, il est aussi amusant de pouvoir défier des bolides plus «exotiques». Comprenez ainsi que l’on peut provoquer en duel les automobilistes qui circulent paisiblement sur la circulaire. Une façon de passer le temps, de glaner quelques espèces sonnantes en attendant de croiser la route d’un concurrent. Mais difficile d’enchaîner les tours de périph quand on doit composer avec l’usure rapide des pneus. Le jeu oblige soit à retourner au «garage» un hub à partir duquel on peut effectuer différentes choses que l’on vous liste plus bas ou se reposer sur une «aire d’autoroute». Dans ce dernier cas c’est l’occasion de racheter (à prix d’or) des pneumatiques, de refaire le plein de la jauge de nitro, de tailler les bouts de gras avec des pilotes/automobilistes ou de défier d’autres concurrents. Afin de vraiment faire un break, le garage permet de consigner sa progression, on peut y dispatcher des points de compétences (Battle Points) dans différents arbres de compétences afin de booster ses attaques et sa défense pour aller au contact des adversaires, on peut aussi débloquer l’achat de voitures chez le concessionnaire comme des pièces pour booster la sportivité de sa caisse. En plus de mettre les mains au portefeuille – grâce au butin obtenu lors des courses – il s’agit de mettre aussi les mains dans le cambouis pour améliorer la mécanique de sa caisse ou de la tuner à grands renforts d’ailerons, de stickers, de neons flashy ou de moustaches afin de faire des jaloux à l’Elephant Bleu du coin. Si l’argent patiemment amassé au fil des victoires permet d’améliorer sa modeste bagnole (de type Trueno ou Levin) achetée chez le concessionnaire, notez que les bolides des boss/chef de gangs sont vendus à prix d’or. Gardez plutôt vos sous! Ces engins ne peuvent être améliorés et ils sont flanqués (pour les moins onéreux) de performances catastrophiques qui ne permettent pas de rivaliser avec les véhicules les véloces et les plus nerveux. À quoi bon vouloir faire figurer ces épaves dans votre garage?

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Michel Houng·

Test - Tokyo Xtrem Racer: Economie circulaire - Playscope (5)

Sorti exclusivement sur PC, Tokyo Xtreme Racer est vendu par l’intermédiaire de Steam. Même s’il carbure à la dernière mouture de l’Unreal Engine, il peut se satisfaire d’une config ancienne, aux caractéristiques proches de celles de mon PC Portable (processeur Intel de 7eme génération épaulé par une GTX1050) pour afficher un environnement minimaliste, avare en effets de lumières de façon relativement fluide. Dans ces conditions, et en réglant les graphismes sur Low le framerate semble osciller entre la quarantaine et la soixantaine d’images par seconde. C’est jouable… en 720P ! Sur une config musclée, même à base de RTX 2060, une fois l’antialiasing viré l’action gagne en nervosité, l’animation en fluidité et l’on peut pousser les réglages graphiques à un niveau plus élevé (High), afin de se délecter d’un rendu infiniment plus chatoyant et de modélisations des bolides soignées qui aguichent les mirettes! Sur le Rainbow Bridge comme à Haneda, Tokyo Xtreme Racer est une véritable invitation à tous les excès… de vitesse ! Ravissement pour les yeux, le jeu régale évidemment les oreilles par ses effets sonores tel le rugissement des moteurs, les crissements des pneumatiques sur l’asphalte ou les carrosseries qui s’entrechoquent ! Rassurez-vous et laissez donc le constat dans la boîte à gant ! Les bolides se sortent de ces contacts musclés sans éraflures et sans bobos. La faute à une gestion des dégâts inexistante. Tout comme une météo dépourvue de précipitations et changements climatiques. Résolument oldschool, Tokyo Xtreme Racer est toujours emmené par une bande son constituée de quelques morceaux de type Eurodance ou Rock qui dépotent. Pour achever ce tour du proprio, précisons que cette mouture du jeu n’est disponible qu’en anglais et japonais dans ses textes et menus. Enfin, titre Arcade oblige, mieux vaut s’y adonner avec un bon pad de type DualSense ou Xbox Series, enrichi en vibrations pour plus de sensations !

Test - Tokyo Xtrem Racer: Economie circulaire - Playscope (6)

Test – Tokyo Xtrem Racer: Economie circulaire

CONCLUSION

En dehors de son intérêt qui tourne parfois en rond, de son IA peu faire play et de quelques aspects de sa réalisation un peu surannés on a bien du mal à trouver des défauts rédhibitoires à ce jeu de courses solo, bigrement fun et riche en sensations grisantes! Juste un must à la peinture encore fraîche !

Les plus

Le retour de la franchise Tokyo Xtreme, la nostalgie de la Dreamcast et de la Saturn

De la vitesse et du fun by night mais rien qu’en solo

Un prix plutôt doux

Une playlist Eurodance, rock héritée de la Dreamcast

Les moins

Un appétit d’oiseau en théorie mais bonne bécane de rigueur pour plus de sensations

Toujours un chouia répétitif

7.8

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Author: Lidia Grady

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